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BIOGRAPHIE
L’œuvre de Girodet se situe à la charnière des deux grands courants artistiques du début du xixe siècle : la peinture neoclassique et romantique. La recherche de la beauté idéale selon les canons classiques l’inscrit dans la lignée des peintres néoclassiques davidiens dont il est avec Antoine-Jean Gros, François Gérard et Ingres, l’un des principaux représentants, alors même que, par une forte volonté d’innovation, il imprègne ses peintures d’une grâce et d’une poésie singulière qui préfigure le romantisme.
Né Anne-Louis Girodet de Roucy, le jeune Girodet passe son enfance dans sa ville natale de Montargis.
Très proche de ses parents ainsi que le montre sa correspondance, Girodet déplore le décès de son père en 1784 et de sa mère en 1787. Dans la capitale il est protégé et aidé par le docteur Trioson, un proche ami de la famille. Ce dernier l’adopte en 1809. À partir de cette date le peintre accole Trioson à son patronyme, qui devient Girodet de Roucy-Trioson, simplifié en Girodet-Trioson.
Girodet passe le Prix de Rome une première fois en 1787 où il est disqualifié pour avoir sorti des croquis de l’enceinte de l’épreuve (les candidats ne devant disposer d’aucune aide extérieure durant le concours). Il le retente l’année suivante avec La mort de Tatius et obtient la seconde place. Il en est lauréat en 1789 avec Joseph, reconnu par ses frères.
Il rejoint alors Rome et y peint Le Sommeil d’Endymion et Hippocrate refusant les présents d’Artaxerxès.
Girodet regagne Paris en 1795. Il y peint plusieurs tableaux majeurs dont le portrait Mademoiselle Lange en Danaé en 1799, un portrait de Bonaparte Premier consul en 1802, la Leçon de géographie en 1803, les Funérailles d’Atala en 1808, le portrait de Chateaubriand méditant sur les ruines de Rome en 1809. Lors du prix de la Décennie de 1810, Jacques-Louis David est ulcéré lorsque son propre tableau, l’Intervention des Sabines, est placé en seconde position derrière la Scène de déluge de son ancien élève Girodet.
Le 4 septembre 1816, il est nommé professeur à l’Ecole des beaux arts de Paris en remplacement de François – André Vincent
Bien qu’ayant commencé comme un fidèle disciple de son maître Jacques – Louis David, il s’efforce ensuite de développer un style personnel, jouant avec les effets de lumière. À la peinture d’histoire, il préfère une sorte de symbolisme éthéré, des scènes de genre. Dramatisant à l’excès ses sujets, il excelle dans la pose et le travail de la lumière. Il bouscule les codes de la sensibilité en les transposant dans les scènes religieuses.
Il excelle dans la vérité des portraits, parfois allégoriques, souvent intimes (le fils de son père adoptif a été peint à trois époques : jeune enfant, préadolescent et adolescent), il sait révéler l’âme de ses personnages comme dans son célèbre Portrait de Chateaubriand méditant sur les ruines de Rome.
Sa peinture d’histoire s’arrange souvent avec les faits pour leur donner une dimension métaphysique ou esthétique : dans sa Révolte du Caire, il peint plusieurs belligérants n’ayant jamais participé à l’événement.
Peignant toujours dans le style néoclassique, ses tableaux plurent cependant aux Romantiques grâce aux sentiments exaltés qu’il y représentait.