Elève de Perrin, sculpteur, graveur, orfèvre, ébéniste et photographe français, François-Rupert Carabin (1862-1932) est nommé Chevalier de l’Ordre national de la Légion d’honneur en 1903 et devient directeur de l’Ecole supérieure des arts décoratifs de Strasbourg en 1920.
Arrivé à Paris avec sa famille après la guerre franco-allemande de 1870, il fréquente les cafés et cabarets de la Butte Montmartre et rencontre Claude Monet, Auguste Renoir, Auguste Rodin, Charles Maurin et  Toulouse-Lautrec avec lequel il explore l’univers des femmes des maisons closes.
Reconnu comme l’un des meilleurs sculpteurs Art Nouveau pour son travail du bois, il est souvent l’invité de la Sécession viennoise. Innovateur dans de nombreux domaines et séduit par les possibilités du nouveau médium, il vient à la photographie en 1890 afin de réaliser un corpus très réaliste et assez cru d’attitudes et de postures originales de nus féminins nécessaire à ses créations. Il constitue ainsi un fonds qui lui sert de référentiel pour réaliser ses œuvres. Il est l’un des premiers sculpteurs à avoir utilisé la photographie sans retenue puisqu’il crée en s’inspirant des poses saisies directement par le médium. Toutes ses photographies d’atelier sont conservées au musée d’Orsay et révèlent la personnalité du sculpteur ainsi que sa place dans la société artistique.

Son expérience de sculpteur sur bois l’ayant sensibilisé aux problèmes de la production en série de meubles copiant les styles anciens, Carabin annonce tôt son souhait de « faire le meuble unique, adapté à nos besoins, occuper la place définitive pour laquelle il serait conçu et comme ornementation que des sujets adaptés à sa destination ». Sa rencontre avec Montandon qui devient son mécène en 1889 lui permet de concrétiser ses projets. La réalisation d’une bibliothèque pour celui-ci en 1890 est rapidement complétée par d’autres pièces de mobilier. À partir de ce moment, il se consacre quasiment exclusivement à la réalisation de meubles sculptés : ainsi une vitrine pour le musée Galliéra en 1893, des meubles pour un cabinet de travail destinés au banquier Albert Kahn en 1896, ou encore des œuvres destinées au comédien Coquelin. Le mobilier unique de Carabin se caractérise par la représentation de nus féminins intégrés dans des tables, des bureaux, des chaises, des bibliothèques… et par le goût de l’artiste pour les qualités naturelles du bois.

                                                              

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