Hélène Oettingen est la fille d’une comtesse polonaise, partie pour l’Europe occidentale en 1902 avec son cousin le peintre Serge Férat, célèbre peintre d’orignine Russe, après son divorce d’Otto von Oettingen, officier du Tsar. Tous deux très fortunés, recevant d’abondants revenus de Russie, deviennent les mécènes de la bohême parisienne : MAx Jacob, Modigliani, Survedont elle fut l’amante, viennent chez eux pour y prendre leurs repas et se chauffer.

Hélène Oettingen étudie en 1902 à l’académie Julian et tient dans les années 1910 un salon « artistico-littéraire » où se retrouve toute l’avant-garde russe et française. Elle joue un rôle important avec Serge Férat dans la survie de la revue Les Soirées de Paris dirigé par le poéte Apollinaire et en recevant dans ses salons à Paris « ceux qui ont ou auront un nom dans la peinture, le poésie et la musique moderne ».

En 1917, le nouveau régime communiste séquestre sa fortune et la baronne doit réduire son généreux train de vie. Elle continue à écrire, mais son travail ne lui suffit pas pour vivre. Sur les conseils d’Apollinaire et de son amant Soffici, rencontré à Flornce à son départ de Russie et retrouvé à Paris en 1903 à La Ruche, elle avait acheté avec Férat neuf toiles et cinq dessins au Douanier Rousseau en 1910. Leur vente subviendra à ses besoins jusqu’à sa mort.

Après avoir emprunté aux cubistes leur technique, François Angiboult prend la liberté de s’en affranchir. Pendant la guerre, Survage lui a appris à « construire des villes » et son travail sur la fragmentation des motifs et les contrastes de lumières la marque durablement.

En 1920, sous le pseudonyme de François Angiboult, elle expose à la Galerie La Boétie dans le groupe de la deuxième Section d’Or, aux côtés des peintres russes, Férat, Marie Vassilief Archipenko, Gontcharova, Larionov : son art reflète un tempérament de feu.

Très colorées, ses toiles mêlent l’art populaire russe, le décor de théâtre et la fantaisie, et sont fortement influencées par l’art décoratif. Leurs cadres s’ornent de figures totémiques, de guirlandes de fleurs, de nuages et d’oiseaux.

En 1924, à la Galerie Percier, rue de la Boétie, une exposition de gouaches, étoffes peintes, tableaux, vases et paravent, révèle François Angiboult.

Sous un nouveau pseudonyme « Léonard Pieux », elle termine l’un de ses plus beaux poèmes, Les chevaux de minuit, en 1936. Il fera l’objet d’une édition posthume en 1956, illustrée de pointes sèches par Picasso. 

 

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