Né à Angers, Alexis Jeanneau suit d’abord l’enseignement de l’école des beaux-arts d’Angers sous l’égide du paysagiste Eugène Brunclair (1832-1918).
Vers 1890, à Paris, il entre comme élève libre dans l’atelier de Gustave Moreau où il rencontre Henri Matisse, Henri Manguin et Albert Marquet. Il y fera également la connaissance de Henri de Toulouse-Lautrec et du Douanier Rousseau. Il reste attaché à sa ville natale puisqu’il expose au salon de la Société des amis des arts d’Angers en 1892, 1893 et 1894.
Il participe à d’autres expositions collectives, notamment au Salon des indépendants, dès 1896, et en devient membre cette année-là. Il y exposera jusqu’en 1914.
Il réalise sa première exposition personnelle en 1899 à la galerie La Bodinière (Paris). Sous l’influence du mouvement Rose – Croix, il accole, à son patronyme, le nom de Merodack.
De 1904 à 1914, il édite la revue Les Tendances nouvelles qu’il dirige avec Charles-Félix Le Gendre, assisté de Jean Varin, et qui compte 65 livraisons dans lesquelles sont éditées des gravures sur bois de Vassily Kandinsky, des motifs de Lyonel Feininger, entre autres.
Fin 1904, il expose au Salon d’automne (Paris) trois toiles intitulées Coupeur de tête, Femme qui rit et Tête d’homme.
Réputé pour ses conflits ouverts avec le monde de l’art et son marché en particulier, il crée en même temps sa propre galerie à Paris, rue Le pelletier, qu’il nomme« Groupe d’art des Tendances nouvelles », où il vend directement ses toiles aux acheteurs. Il organise également les premières expositions de Kandinsky et Alexander Archipenko.
En 1907, dans le cadre de l’Union internationale, Mérodack-Jeanneau organise une grande exposition internationale d’art moderne à Angers, intitulée Le Musée du peuple et comprenant plus de 1 200 œuvres dont des toiles importantes de Paul Cézanne, du douanier Rousseau, et de Kandinsky.
A partir de 1910, il se consacre à la sculpture et publie, dans sa revue Les Tendances nouvelles, le Manifeste de l’Excessivisme qui se moquait du mouvement futuriste de Marinetti.
Mais il s’est rapproché ensuite du futurisme dont il a reproposé, avec enthousiasme, quelques manifestes parmi les plus polémiques. En 1913, il a fait paraître dans le journal Gil Blas le manifeste Bombe, éléphant, carafé ! en considérant que le manifeste-synthèse d’Apollinaire L’Antitradition futuriste n’était qu’une reprise du synthétisme qu’il théorisait depuis longue date. Il avait en effet adhéré au programme avant-gardiste de la revue L’Idée synthétique fondée en 1901, pour défendre « le mouvement jeune et les tendances nouvelles », par son ami Hector Fleischmann.
Alexis Mérodack-Jeanneau meurt à Angers en 1919
Collection des oeuvres de Merodack Jeanneau exposés au musée d’Angers
- Place Blanche, dessin de 1897 ;
- Angevine assise, dessin de 1898 ;
- Couple de paysans , dessin de 1898 ;
- Deux angevines dans un intérieur, dessin de 1898 ;
- Portrait de famille avec six personnages, dessin de 1898 ;
- Trois artistes de cirque, sanguine et crayons de couleur sur papier, de 1898 ;
- La persécution, dessin à l’encre de Chine sur un papier beige, de 1899 ;
- Croquis de courses de taureaux, dessin de 1901-1902 ;
- Inquiète, dessin du 1er quart du XXe siècle ;
- La diseuse de bonne aventure, pastel sur papier, de 1904 ;
- Village, gouache et mine de plomb sur papier, de 1909-1912 ;
- La gare en chantier, peinture à la gouache sur papier, de 1910 ;
- L’Ecuyère, dessin de 1910 ;
- La danseuse jaune, peinture de 1912 ;
- La Maine à Angers, peinture à la gouache sur papier, de 1913.
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