Léon Indenbaum est né le 10 décembre 1890 à Vitebsk dans le gouvernement de Mogilev en Biélorussie. Son grand-père fut un relieur d’art apprécié en son temps. Son père, passementier, meurt prématurément. Ses cinq enfants sont alors dispersés entre les membres de la famille.
En 1905-1906, Indenbaum entre à l’Ecole des Arts Appliqués Antokolski où il apprend la sculpture sur bois, l’ébénisterie et la mécanique. Il est remarqué et protégé par le Directeur qui le juge si doué qu’il obtient pour lui une bourse d’entrée à l’Ecole des Beaux-Arts d’Odessa. Il travaille le bois, la glaise qu’un docteur ami lui procure.
Indenbaum arrive en 1911 à Paris chez un ami de Vitebsk, le sculpteur Miestchaninoff, cité Falguière. Peu de temps après, il s’installe à la Ruche au 2 passage Dantzig, au 2ème étage de la Rotonde qu’il partage avec le sculpteur Tchaikov. À cette époque, les autres occupants de la Ruche étaient Chagall, Soitin, Zadkine, Kremegne et Kikoine et plus tard Modigliani . De 1911 à 1919, Indenbaum va parfaire sa formation, artistique dans l’atelier du sculpteur Antoine Bourdelle qui le nommait « mon jeune poulain ».
En 1912, Indenbaum participe au Salon des Indépendants où il expose 4 sculptures dont un torse en ciment, un bas-relief en pierre avec une tête d’enfant, une composition d’ouvriers au travail et un héros biblique. Il est remarqué par Jacques Doucet qui lui commande un bas-relief pour sa salle à manger de l’avenue du Bois. Indenbaum exécute l’oeuvre en marbre rose qu’il intitule « Musiciens et antilopes ». Il réalisera également pour le couturier mécène 4 bas-reliefs en bois hauts et étroits, représentant chaque fois une femme avec un perroquet ou à l’enfant.
Indenbaum expose en 1913 au Salon d’Automne, au Salon des Indépendants et celui des Tuileries. Il quitte la Ruche pour le 53 rue du Montparnasse chez Modigliani. Il retourne à la Ruche où il demeure jusqu’en 1927.
En 1925, Indenbaum expose au Salon des Indépendants un buste de jeune fille et une femme couchée en pierre. Il fait la connaissance des frères Georges et Marcel Bénard, industriels et collectionneurs de Matisse, Vuillard et Bonnard. Il travaille plusieurs années pour leur compte en toute liberté matérielle.
En 1958, Indenbaum reçoit le prix Wildenstein décerné par l’Institut de France. Après un long silence médiatique, Indenbaum participe au « Groupe des Neufs » avec Jean carton, Raymond Corbin, Paul Cornet, Marcel Damboise, Léopold Kretz, Gunnar Wilsson, Jean Ossouf et Raymond Martin. Il expose aussi au « Rendez-vous des Travailleurs et des Arts » au centre des usines Renault à Mennecy.
Léon Indenbaum se retire auprès de sa fille Dina Goiran à Opio près de Grasse (Alpes-Maritimes) où il continuera à sculpter de petites sculptures.
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