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BIOGRAPHIE
Pierre-Henri de Valenciennes
Influencé à ses débuts par la peinture de Claude Gellée et de Nicolas Poussin, il entreprend un voyage en Italie, en Sicile et en Grèce en 1879.
Il ramène de ses voyages en Italie de nombreuses études à l’huile sur papier réalisées en plein air qu’il conservera jusqu’à la fin de ses jours.
En véritable pionnier de la peinture d’après nature, il devient le maitre de la nouvelle génération des peintres du paysage : Jean Victor Bertin, Pierre Athanase Chauvin, Achille Etna Michallon, Jean Baptiste Desperthes.
Il entre à l’académie en 1878 avec son tableau « Cicéron découvre à Syracuse le tombeau d’Archiméde » et participe au salon de 1787 et 1819.
Auteur de plusieurs ouvrages théoriques sur le paysage dont « élèments de perspective pratique » (1800) qui codifie les régles du paysage néoclassique il est à l’origine de l’école du paysage au XIX ème siècle.
Le Néoclassissisme en peinture
Mouvement artistique qui apparait en Italie vers 1750 et se développe en Europe jusqu’en 1830.
Né à Rome au moment où l’on redécouvre Pompéi et Herculanum dans les années 1730, le néo-classissisme se propage rapidement en France grâce aux peintres et sculpteurs de l’Académie de France à Rome (Villa Médicis) et en Angleterre grâce à la pratique du Grand Tour par la noblesse.
Ce mouvement s’appuie sur le rationalisme des Lumières et s’oppose au style Rococo. Ils délaissent les scènes galantes de Watteau et Fragonard pour une peinture d’histoire représentant des valeurs morales cardinales. Il préconise un retour à la vertu et à la simplicité de l’antique.
En France, le chef de file de la peinture néo-classique est le peintre Jacques-Louis David; son œuvre majeure « Le Serment des Horaces », présentée en 1785, sera considérée comme le manifeste de la peinture Néo – classique.
À la fin des années 1780, avec le déclenchement de la Révolution française, les peintres néo-classiques rassemblés autour de Jacques Louis David, ont emprunté à l’histoire républicaine des sujets inspirants pour célébrer l’héroïsme, le courage, la rigueur morale à l’image des révolutionnaires Français.
La peinture néoclassique s’est essentiellement inspirée de l’histoire et de la mythologie de la Grèce et de la Rome antiques et des textes d’Homère (d’Iliade et d’Odyssée), de Virgile et d’Ovide, des pièces d’Eschyle, de Sophocle et d’Euripide et des récits historiques de Pline, Plutarque, Tite live et Tacite.
Par une connaissance approfondie de l’anatomie et des proportions, les corps représentés dans les compositions néo-classiques sont inspirés des statues gréco-romaines pour évoquer la perfection.
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Principaux peintres Néoclassiques français
Pierre-Henri de Valenciennes (1750-1819)
Jean Joseph Xavier Bidauld (1759-1846)
François André Vincent (1746 – 1816)
Nicolas Guy Brenet ( 1728 – 1792)
Elève de Coypel et de François Boucher, il suit les cours dispensés par l’école Royale des èleves protégés dirigée par Carl Van Loo.PAr à Rome en 1756 ville dans laquelle il rest 3 ans. En 1769, il est reçu à l’académie de peinture.
Charles Edouard Chaise (1759 – 1798)
Élève de Jean Bonvoisin en 1775, puis de Jean-Jacques Lagrenée. En 1778 second prix de Rome avec le sujet: David condamme à mort l’Amalécite apportant le diadème de Saul.
Anne-Louis Girodet de Roucy-Trioson (1767-1824)
Jean-Germain Drouais (1763-1788)
Louis Gauffier (1762 – 1801)
Jean Simon Berthélemy (1743 – 1811)
En 1767, il remporte le premier grand prix pour son tableau représentant Alexandre coupant le nœud gordien. Au début de 1770, il éxécute un tableau pour les Bénédictins de l’Abbaye de Saint-Jean de Laon une décapitation de Saint Jean.
Cette oeuvre remarquable lui permet d’accéder à l’École royale des élèves protégés puis il part à l’Académie de France à Rome (1771-1774) qu’il réalise avec son compagnon Ménageot. A son retour de Rome, il est reçu en 1777 à l’Académie royale de peinture pour un tableau représentant le siège de Calais.
Antoine Jean GROS (1771-1835)
Jean Charles Nicaisse Perrin
Elève de l’académie en 1772. Il séjourne à Romme de 1780 à 1784. Agrée en 1786, il est élu académicien en 1787 puis dirige l’école gratuite du dessin.
Baron François Gérard (1770-1837)
Jean-Victor Bertin
Baron Pierre Narcisse Guérin
Philippe Auguste Hennequin ( 1762 – 1833)
Successivement élève de Nonotte, Taraval, Grenet puis Jacques Louis David, le peintre d’histoire Philippe-Auguste Hennequin (Lyon, 1762 – Tournai, 1833) fut mêlé de près aux événements de la Révolution et devint un artiste républicain. Il achève sa carrière en marge des grands centres artistiques : à Liège, puis à Malmédy et à Tournai où il devint, en 1824, directeur de l’Académie de dessin
Jean Jacques Lagrenée le jeune (1739 – 1821)
Elève de son frère, il obtient en 1760, le second prix de Rome.A son retour d’Italie en 1769, il est agréé par l’académie. Il fut également Directeur de la manufacture de Sèvres.
Louis Jean François Lagrenée (1724 – 1805)
Elève de Cral Van Loo, il obtient le grand prix de Rome en 1749 et part duant 4 ans à Rome. Premier de Catherine II de Russie, il devient directeur de l’académie de Rome en 1781. Par la suite, il est nommé professeur à l’école des beaux arts de Paris puis conservateur des Musées sous l’empire.
Jean Jacques François Le Barbier (1738 – 1826)
Peintre d’histoire, il suit les cours de l’école de l’Académie Royale.Proche de Vien et de David, il est reçu académicien en 1785
Robert Lefevre dit ROBERT – LEFEVRE
Arrive à Paris en 1784 et entre dans l’atelier de Regnault. Trsè proche de Landon, il devient portraitiste officiel de la famille Impériale.En 1816, il est nommé premier peintre du Roi.
Obtient le second prix de Rome en 1784 et part en Italie en 1786 pour 4 ans.Proche de la famille Bonaparte, il est nommé directeur de l’Académie de France à Rome en 1807. Membre de l’Institut en 1825.
François Guillaume Ménageot (1744 – 1816)
Travaille avec Jean baptiste Desahyes puis avec Boucher. Part en Italie en 1769, reste cinq ans à Rome puis il est nomé gdirecteur de l’Académie de France à Rome en 1787.
Nicolas – André Monsiau 1755 – 1837)
Elève de Peyron, il séjourne en Italei de 1776 à 1780.Agrée par l’Académie en en 1787. Expose au salon jusuq’en 1833.
François Nicolas Mouchet (1750 – 1814)
Jacques Augustin Pajou (1766 – 1828)
Elève de Vincent, il est de fils du célèbre sculpteur Augustin Pajou.
Denis Antoine Chaudet (1763 – 1810)
François Xavier Fabre (1766 – 1837)
Etienne Barthelemy Garnier (1759 – 1849)
Jean-François Pierre Peyron (1744-1814)
Elève de Dandre Bardon puis de Lagrenée l’Ainé à Paris.
Grand prix de Rome en 1773 avec son tableau « La mort de Sénèque ».Part en Itale en 1775 et reste sept ans à la villa Mancini.
Jean Auguste Dominique Ingres (1780-1867)
Jean-Baptiste Regnault (1754-1829)
Jacques Henri Sablet dit Sablet le jeune (1749 – 1803)
Jean Pierre Saint Ours (1752 1809)
Rentre à l’école de l’Académie Royale dans l’atelier de Vien.
Joseph Benoit Suvée (1743 – 1807)
Elève de Bachelier, il obtient le prix de Rome en 1771 et part en Italie l’année suivante. Reçu académicien en 1780, il prend la direction de l’académie de Rome en 1792, en remplacement de Ménageot. Il est egalement à l’origine du transfert du Palais Mancini à la villa Médicis.
Anton Raphaël Mengs (1728-1779)
Jean Joseph Taillasson (1745 – 1809)
Né à Bordeaux, il séjourne en Italie de 1772 à 1775. Expose au salon de 1783, il est nommé académicien en 1784.
Jacques-Louis David (1748-1825)
Pierre Paul Prud’hon (1758-1823)
Pierre Narcisse Guerin