Tony Minartz (pseudonyme d’Antoine Guillaume ) commence à se faire connaître en 1896 en exposant des toiles au Salon de la nationale des beaux arts. En 1903, H.Beraldi avec qui il travaillera, fait son éloge dans La Revue de l’art ancien et moderne, écrivant « qu’il a trente ans », et qu’il a bénéficié des conseils de Paul Renouard pour se former à la technique de l’eau forte; Béraldi ajoute que ses sujets de prédilections sont « Paris le soir, Paris la nuit, toujours ». Minartz donne d’ailleurs quelques eux-fortes remarquables à La Revue de l’art ancien et moderne jusqu’en 1910 : bals, café-concerts, parisiennes dans leurs plus belles toilettes, mais aussi cafés-concerts, music-halls, restaurants, grands et petits théâtres, sont les décors privilégiés de ses compositions.

Sa période féconde semble s’achever en 1914. Outre au Salon national, Minartz expose à Paris à la galerie Barthélémy (1903), au Salon des independants (1905, 1906) et à la galerie Devambez (1909). Il collabore occasionnellement à des périodiques illustrés comme L’Almanach des sports(Ollendorff, 1899), ou satiriques tel L’assiette au beurre. Il illustre également quelques partitions musicales et un certain nombre d’ouvrages de bibliophilie.

Durant les années 1900 et 1910, il travaille pour le couturier jacuqes doucet, exécutant dessins et aquarelles d’élégantes et de défilés.

Durant la Belle époque en témoin attentif de Montmartre, il réside à Paris au 37 rue Pierre Fontaine.

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