Marie Laurencin estimations gratuite par un expert agréé
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Les oeuvres de Marie Laurencin: prix, estimation, vente
Pour estimer une œuvre de Marie Laurencin, nous réalisons une estimation moyenne d’après les précédents résultats de ventes aux enchères des trois dernières années .
Peinture : prix et cote
Actuellement les estimations d’un tableau de Marie Laurencin varient entre 4000 euros et 808 954 euros, record réalisé avec une peinture intitulée « Jeunes femmes à la guitare et aux flûtes » (1935).
Au mois d’avril 2024, un tableau intitulé « Eve » s’est vendu au prix de 35 114 euros.
Dans cette catégorie, le prix de vente moyen est de 45 000 euros.
Dessin / Aquarelle : prix et cote
Les estimations d’une aquarelle de Marie Laurencin varient de 300 euros à 1 006 159 euros. Ce prix record a été réalisé grâce à une illustration pour La dame aux camélias.
En avril 2024 un dessin à l’aquarelle » jeune fille à la couronne de perles et de fleurs » a été adjugé au prix de 11 000 euros.
Pour les dessins et aquarelles de l’artiste, le prix moyen de vente atteint 2000 euros.
Estampe multiple : prix et cote
La production gravée et lithographie est importante et l’on retrouve régulièrement dans les ventes spécialisées des estampes de Marie Laurencin. Les prix peuvent varier entre 50 euros et 12 000 euros.
En février 2024, son estampe La romance est vendue à 2 973 euros.
Le prix moyen d’une estampe est estimé à 250 euros.
Biographie de Marie Mélanie Laurencin
Marie Mélanie Laurencin, née le 31 octobre 1883 à Paris et morte le 8 juin 1956 également à Paris, est une artiste-peintre figurative française, mais aussi un graveur et une illustratrice, étroitement associée à la naissance de l’art moderne. Décoratrice de ballets néoclassiques ambitionnant, à l’instar de son admirateur Max Jacob, une transgression des genres artistiques, elle a été également une épistolière à la fantaisie déconcertante et a composé des poèmes en vers libres, indissociables, dans le cours de son processus de création, de l’expression picturale des scènes fantasmatiques qu’elle représente.
Marie Laurencin a fait de son style, qualifié de « nymphisme », un dépassement tant du fauvisme que du cubisme. Aux côtés des grands artistes de l’époque, notamment Georges Braque, Pablo Picasso, André Derain et Henri Matisse, elle est l’une des pionnières du cubisme comme du dadaïsme. Son style très personnel, critiqué pour sa mièvrerie, répète dans des camaïeux pastels des motifs de princesses et de bêtes féeriques, de fleurs, et d’adolescentes androgynes à la pâleur irréelle.
Sa vie comme sa peinture ont suscité de nouveau l’intérêt depuis que le chanteur Joe Dassin l’a évoquée en 1975 dans son plus grand succès populaire, L’Été indien. Adulée au Japon, très peu exposée en France, il faut toutefois attendre 2011 pour qu’une biographie de Bertrand Meyer-Stabley explore sa part d’ombre et le printemps 2013 pour qu’une exposition parisienne la fasse redécouvrir au grand public.