La maison de vente aux enchères Briscadieu Bordeaux
en partenariat avec le Cabinet d’Expertise Alexis Maréchal,
présente une importante vacation d’objets d’art du XVIII ème, XIX ème et XX ème siècles.
Cette vente composée de 330 lots offrira un large choix de tableaux, de meubles et d’objets d’art de qualité provenant de Collections particulières et successions
de Bordeaux, Gironde, Lot-et-Garonne et Aquitaine.
Le samedi matin, la vente débutera avec un chapitre consacré aux arts d’Asie. On retiendre le lot n° 33 un très rare panneau en bois laqué or Chine, milieu du XVIIIème siècle.
Représentant une vue de Canton et la rivière des Perles avec en premier plan le fort de la pagode jaune et la rade de Canton sont ancrées de nombreuses jonques et navires occidentaux
Ce panneau peut être datée de la première moitié ou du milieu du XVIII ème en comparaison avec une peinture exécutée autour de
1760/1770 provenant des collections de la British Library l’on peut voir les deux lignes de fortification et les différentes portes.
Les peintures connues de Canton réalisées en 1800 montrent les batiments des comptoirs occidentaux du front de mer, absents sur notre panneau laqué.
Deux panneaux similaires sont connus, le premier daté de la première moitié du XVIII ème s et montrant une vue de Macao
La vente reprendra à 14h avec les dessins anciens suivis des tableaux anciens.
A noter la présence d’un tableau de Georges Lallemand « Saint Jean l’évangéliste et l’empereur Domitien » (grisaille) qui devrait remporter tous les suffrages.
Les tableaux de Georges Lallemant sont rares en vente publiques.
Selon Artprice seulement une dizaine de tableaux de Georges Lallemant ont été présenté en vente publiques en 30 ans.
La vente se poursuivra avec une paire de tableaux attribué au célèbre peintre Vénitien Michele Marieschi (1710-1743) « Caprice avec ruines près d’un pont ».
Quelques numéros plus loin, c’est un charmant tableau inédit sur le marché de l’art de Alfred Smith, peintre Bordelais connu des amateurs qui devrait remporté un franc succès.
Cette vision crépusculaire d’un boulevard animé de piétons et de fiacres daté de 1883 annonce le célèbre tableau de Alfred Smith » vue des quais le soir » de 1892
dans les collections du Musée des Beaux art de la ville de Bordeaux.Au centre de notre tableau apparait dans la pénombre le Lycée Montaigne
et son lanternon caractéristique, au sommet de l’édifice, qui fut détruit au début du XXe siècle.
Dans ce chapitre consacré à la peinture du XIX ème,une mention spéciale pour cette peinture toute en délicatesse exécutée par Jean Jules henry Geoffroy dit géo geoffroy (1853-1924) « Jeune fille et son chien ».
Peintre des enfants et des humbles, il est l’un des représentant du courant naturaliste, mouvement artistique Français actif entre 1880 et 1920 qui prend position en faveur
du peuple et du monde ouvrier, qui échappait jusqu’alors à toute représentation dans la peinture occidentale.
Au centre de la composition sur un fond monochrome, la fillette et le chien sont éclairs par une lumière douce qui attire le regard du spectateur.
Dans une atmosphère calme et sereine, on perçoit la complicité entre la fillette et son chien.
Cette oeuvre harmonieuse toute en délicatesse est un parfait résumé de la peinture de Géo Goeffroy.
Le numéro 150, une huile sur toile du peintre impressionniste Jean François Raffaelli, inédite en vente publique, sera incontestablement le clou de la vente (Estimation : 100 000 – 150 000 euros)
Ce boulevard parisien animé à la fin du XIX ème s’inscrit dans une série de tableaux de vues urbaines chère aux impressionnistes comme Camille Pissarro ou Gustave Caillebotte.
En 1895, Jean-François Raffaélli fait le premier de ses deux voyages en Amérique, ou il est invité par l’American Art Association
au vernissage d’une grande exposition de ses oeuvres et à donner une conférence. Le succès est tel, qu’il restera cinq mois outre- atlantique
et donnera quatorze conférences, en anglais, appris pour l’occasion ! Lors de son second voyage en 1899, Raffaélli participe,
à l’invitation du Carnegie Institute à un jury international. L’artiste en profite pour présenter quelques tableaux, dessins et gravures
aux Galeries Durand-Ruel à New York en décembre, exposition qui tournera ensuite à Boston, Chicago et Philadelphie.
Alfred Reginald Allen (1876-1918) célèbre neurochirurgien de Pennsylvanie a vraisemblablement acquis cette oeuvre lors de l’une de ces expositions.
Au chapitre des tableaux modernes, on notera la présence d’un ensemble de 5 tableaux du peintre et affichiste Belge henri PRiVAT-LiVEMONT (1861-1936), d’une belle huile sur toile du chef de file de
l’école de Rouen Antoine Robert PiNCHON « Vue d’Etretat » et d’un tableau du peintre catalan Santiago Rusignol (1861-1931) « Vue de Girona » estimée 30 000/50 000 € qui devrait suciter un grand intêret de la part des collectionneurs catalans.
A retenir également un élégant Vase rouleau au col polylobé à triple pincement par Emile Gallé (1846-1904) « Vol de papillons parmi des astéracées »
épreuve en verre multicouche teinté jaune richement nuancé de rouge vers la base et au motif d’une feuille d’or éclatée en inclusion.
La base et la partie haute sont aux décors de frises nid d’abeilles gravées à l’acide. Le décor titre réalisé aux émaux polychromes
se répartissant sur le corps du vase et dans les frises gravées. Circa 1900.
Signé Cristallerie de GALLÉ Nancy au double trait et au dahlia, marqué Modèle et décor déposés et porte le numéro 6 sous la base.
On retiendra un ensemble de verreries par René Lalique dont cet élégant « Grand nu socle lierre » modèle créé en [1919]. Statuette, Epreuve en verre blanc
moulé-pressé à surface satiné (réf. Marcilhac 836). Complète de sa base en bois teinté et traitée dans le goût de la Chine. Signée R. LALIQUE
Autre temps fort de la vente, une sculpture en bronze « Ours polaire debout » de georges-Lucien GuyoT (1885-1973),
épreuve en bronze à patine brun-noir nuancé, Fonte à la cire perdue très rare en vente publique.
exemplaire n° 6/7, une épreuve de notre modèle présentée lors du Salon des Indépendants, Paris, 1929,
et lors de la 1 ère Exposition du Groupe des Douze, Hôtel Ruhlmann, Paris, 1932
épreuve en bronze à patine brun-noir nuancé.Fonte à la cire perdue. Signée GUYOT et numérotée 6/7 sur la terrasse, porte le cachet rectangulaire
SUSSE Fdrs Cire perdue sur la tranche de la terrasse et une étiquette papier Douane Exposition à l’intérieur.
#####
VENTE AUX ENCHÈRES PUBLIQUES
TABLEAUX – MOBILIER et OBJETS D’ART
DU XVIIème au XXème siècle
—————————————————————————————-
SAMEDI 5 JUIN 2021 à 11h et à 14h
Hôtel des ventes Bordeaux Sainte – Croix
à 11 h :
Arts d’asie
à 14 h :
Dessins anciens
Tableaux anciens
Tableaux XIXème et modernes
Mobilier et objets d’art
Arts décoratifs du XXème siècle
—————————————————————————————-
EXPOSITIONS DE LA VENTE
Jeudi 3 juin : de 14h à 18h
Vendredi 4 juin : de 10h à 12h et de 14h à 18h
Dans le respect des normes sanitaires en vigueur.
—————————————————————————————-
Provenances :
Collections particulières et successions
de Bordeaux et du Sud-Ouest.
—————————————————————————————-
En collaboration avec Artexpertise.fr la référence en France de l’estimation gratuite en ligne de tableaux et objets d’art
EXPERTS DE LA VENTE
Arts d’Asie
Qinghua Yin
Philippe Delalande expertise
06 95 96 83 83
Lots 1 à 43 et 207.
Dessins Anciens
Cabinet de Bayser
01 49 03 49 87
Lots 44 à 57.
Tableaux Anciens
M. Stéphane Pinta
Cabinet Turquin
01 47 03 48 78
Lots 63 à 66, 68 à 71, 74, 77, 84, 87 à 89, 91, 93 et 94.
Tableaux XIXème et Modernes
Mme Elisabeth Maréchaux
Mme Philippine Maréchaux
Cabinet Maréchaux
01 44 42 90 10
Lots 102, 104 à 106, 108, 109, 113 à 115, 120 à 132, 137, 138, 140 à 150, 152 à 166, 173 à 176, 181 à 189 et 191.
Mobilier et objets d’Art
M. Pierre-François Dayot
01 42 97 59 07
Lots 192, 196, 198, 200 à 207, 209 à 215, 217, 218, 220, 221, 223 à 225, 227, 228, 231 à 234, 236 à 242, 245 à 252, 255, 257 à 265, 273, 274, 280 à 284, 286, 289 à 292.
Arts décoratifs du XXème siècle
M. Emmanuel Eyraud
01 45 54 97 51
Lots 294 à 331.
——–
CONDITIONS GENERALES DE LA VENTE
La vente se fait expressément au comptant.
Les lots sont vendus en l’état où ils se trouvent, aucune réclamation ne sera admise une fois l’adjudication prononcée, une exposition préalable ayant permis aux acquéreurs de se rendre compte de leur état. Les éventuelles modifications aux conditions de vente ou aux descriptions du catalogue seront annoncées verbalement pendant la vente et notées sur le procès-verbal.
L’adjudicataire sera le plus offrant et dernier enchérisseur et aura pour obligation de remettre son nom et adresse. En cas de contestation au moment des adjudications, c’est-à-dire s’il est établi que deux ou plusieurs enchérisseurs ont simultanément portés une enchère équivalente, soit à haute voix, soit par signe et réclament en même temps cet objet après le prononcé du mot «adjugé», ledit objet sera immédiatement remis en adjudication au prix proposé par les enchérisseurs et tout le public sera admis à enchérir à nouveau.
Le Commissaire-Priseur se réserve la faculté, dans l’intérêt de la vente, de réunir ou de diviser certains lots, afin de permettre la réunion de lots identiques.